Pourquoi ? Parce qu’on n’est jamais si bien servi que par soi-même !
Je reconnais que ce dicton souffre un grand nombre d’exceptions. Les agents, impresarios, députés, sénateurs, délégués du personnel, médiateurs... et les avocats de toutes sortes, qui s’interposent entre nous et les autres, rendent sans doute d’immenses services.
Mais, dans le domaine de l’édition, il s’est produit une petite révolution avec l’avènement du numérique et bien sûr d’Internet. Aujourd’hui, faire imprimer soi-même ses ouvrages "à compte d’auteur" en petite quantité est devenu très accessible financièrement. L’impression numérique est d’excellente qualité et une société comme IMPRIMER SON LIVRE, qui imprime mes récents ouvrages, assure une prestation de haut niveau.
Le développement d’Internet permet en outre, aujourd’hui, de faire connaître ses publications, soit en les regroupant dans un site comme celui-ci, soit en "plaçant" ses ouvrages auprès de librairies en ligne, comme PriceMinister. Le service de paiement sécurisé en ligne PAYPAL, entièrement gratuit, permet d’instaurer un système d’achat des ouvrages en ligne avec paiement par carte bancaire très pratique.
L’auto-édition a ainsi acquis un statut officiel. Il est désormais possible d’obtenir de l’AFNIL (Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre), un numéro d’éditeur (d’auto-éditeur) et quelques numéros pour les premiers ouvrages (le fameux numéro EAN imprimé en clair et sous forme de code barre au dos des livres). L’AFNIL réagit en un temps record ! Ensuite, il suffit de procéder au dépôt légal des ouvrages auprès de la BnF (Bibliothèque Nationale de France).
Bien sûr, l’auteur peut souhaiter être édité par un éditeur ayant pignon sur rue. Il sera ainsi gratifié d’une "reconnaissance" de professionnels et bénéficiera d’un soutien pour la diffusion de ses ouvrages. Mais l’édition a des impératifs et des pratiques qui peuvent ne pas être en accord avec les propres objectifs de l’auteur. L’avantage de l’auto-édition est que l’auteur, par ce biais, permet que voient le jour des textes qui n’entreraient pas dans les critères de sélection des éditeurs.
Alors, oui, pourquoi se priver ?
Bonne lecture !
Christian Julia.