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Comme dit si bien Verlaine...

Version roman

par Christian Julia



Dos carré collé.
14,8 x 21 cm.
62 pages.

EAN : 9782953145809

Parution : Février 2008.

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12 €


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Résumé

À la suite d’un incident, le trafic au départ d’une gare parisienne est suspendu. Ben, un voyageur de 29 ans à la peau un peu mate, va patienter en salle d’attente. Seul dans cette salle, il raconte comment les événements de sa vie l’ont amené à vouloir devenir célèbre coûte que coûte pour passer au journal télévisé de 20 heures. Itinéraire drôle et tragique d’un gars de cité perdu dans un univers sans repères.

Note de l’auteur

Côtoyant quotidiennement le monde des cités, j’ai voulu exprimer dans ce roman la détresse de jeunes (mais aussi de leurs aînés) qui perdent totalement leurs repères, essentiellement à cause d’un effondrement des valeurs morales.

Ben, le personnage, vit dans un environnement où la hiérarchie des valeurs s’est brouillée. Ce monde, ce n’est pas seulement celui des cités, c’est celui de toute la société, mais la cité réagit à sa manière à ce brouillage en raison de difficultés financières qui favorisent la levée de freins, la montée de l’exaspération et de la frustration et finalement le passage à l’acte.

Le récit de Ben est constitué à partir de témoignages authentiques. Les situations présentées ont une dimension tragi-comique qui est très fréquente dans les cités où règnent souvent l’autodérision, le cynisme et le fatalisme. Ni totalement Blanc, ni Noir, ni Arabe, juste « à la peau un peu mate », Ben incarne tous ces jeunes à la dérive dans ce monde flou.

Le roman ne légitime pas l’acte de Ben. Il ne l’explique pas, l’excuse encore moins. Il se contente de montrer un cheminement individuel fatal dans un univers lui-même en perdition.

Ils ont lu l'ouvrage...

- Une lecture pleine d’interrogations
par Moïse Santamaria, comédien.

Il a fallu que je comprenne Ben, non pas son milieu, que je connais, mais sa pensée, son cheminement. Qui est bien emmêlé... J’ai aimé ses questions, sa vision sociale. J’ai failli aller à son jugement et j’avoue qu’en le lisant j’ai fait un pas en arrière quelquefois, mais j’ai vu qu’il ne peut être jugé ; c’est une vie avec toute la sensibilité à fleur de peau qu’elle peut avoir, un être qui ne comprend pas pourquoi on ne lui a jamais dit "Je t’aime", en vient à cette haine qu’il n’a pas surmontée, la vision absurde de la vie vient se rajouter. Ben a fait les deux premières étapes de "la conscience éveillée" : absurdité de la vie et son non-sens mais il n’a pas "pensé" la troisième étape qui est "la révolte". Il a un charisme naturel il me semble car autrement cela mettrait une dureté trop lourde, et bien sûr dans la rue la dérision est une farce habituelle, un mode de vie...
Quelques passages sont étrangement liés à ma vie passée, et par chance j’ai réussi à faire évoluer la pensée...

- Caméléon
par Olivier Lejeune, comédien et auteur dramatique.

Je me suis régalé. Beau travail d’écriture... de caméléon, on y croit complètement au personnage... et belle progression dramatique.

- En phase avec l’actualité
par Jean-Luc Tartié, ancien comédien, aujourd’hui antiquaire au Cap (Afrique du Sud

Je dois dire que j’ai passé une très bonne soirée à lire ce livre. J’ai beaucoup aimé, c’est drôle, vivant, moderne, et très en phase avec l’actualité. Je trouve que cela pourrait être aussi un super film ; cela fonctionnerait bien au cinema... Je ne suis pas trop bronzé et un peu trop vieux mais j’adorerai jouer le rôle !

- Une différence de cadre de référence peut déstabiliser
par Cécile Cuby, responsable commerciale.

Autant au niveau de rencontre que j’ai pu faire lors de mes voyages, la différence de cadre de références peut déstabiliser. La différence culturelle aussi peut être déroutante. Autant la violence, même loin de moi (par écran interposé) m’agresse terriblement. Je dois dire que je ne comprends pas ce mode de fonctionnement. Lorsque j’ai vu la haine (le film), je me suis vraiment senti agressée. Et moi qui aime bien comprendre le mode de fonctionnement de l’être humain, les agressions gratuites et cette violence sont parfois un mystère pour moi. (Même si objectivement tout s’explique).

- Quelle maîtrise !
par Christian Delahaigue, administrateur de sociétés.

Quelle maîtrise ! Que de talent dans cette illustration "sociétale" de ce que Verlaine a si bien dit !
Le poète a, aussi, si bien dit aux victimes :
Mais lorsque je mourrai,
Que mon existence se terminera
Que la mort aura fait taire ma flûte...
Je serai heureux de quitter cet univers du péché et de la haine,
Pour me fondre dans l’aurore de l’éternelle beauté,
Pour me désaltérer à la source de l’éternelle lumière...

Ce n’était pas Verlaine mais Abou.
Ce n’était pas non plus le voisin de Ben mais un autre, Abou, Abou El Kacem Chebbi.